Un pas de plus vers le conflit armé

La crise Ukrainienne semble prendre une tournure plus inquiétante. De hauts responsables de l’OTAN évoquent la possibilité de lancer des frappes de missiles et même une invasion sur le sol russe. De l’autre côté, la Russie menace de riposter en attaquant les pays de l’OTAN. Cette confrontation constitue un risque sérieux d’escalade vers une guerre possiblement nucléaire.

Les enjeux français

D’éventuels membres de la Légion étrangère française seraient déjà présents en Ukraine, sur le front de Slaviansk, et des effectifs pourraient être renforcés pour atteindre 1.500 troupes françaises, d’après Stephen Bryen, ancien sous-secrétaire américain à la Défense. Cette information est démentie par le ministère français des Affaires étrangères. Cependant, elle concorde avec l’appel lancé par le président Macron à envoyer des troupes dans le pays.

Les signaux de guerre se multiplient

De son côté, l’Italie révèle des accords secrets de l’OTAN stipulant deux « lignes rouges » : l’entrée en guerre de la Biélorussie ou une provocation russe à l’encontre de la Pologne, la Hongrie ou les pays baltes. Si une de ces lignes est franchie, l’OTAN compte mobiliser environ 100.000 soldats en Europe de l’Est. Parallèlement, les déclarations bellicistes se multiplient : au Royaume-Uni, David Cameron soutient que l’Ukraine a le « droit absolu » d’utiliser des missiles britanniques pour bombarder la Russie.

La position russe

En réponse à ces menaces, le Kremlin entame des exercices simulant l’utilisation d’armes nucléaires. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que ces exercices constituent une riposte aux déclarations agressives de l’OTAN. L’ancien président russe Dmitri Medvedev a même prévenu que si l’OTAN va plus loin, la Russie pourrait bombarder Washington, Paris et Londres au milieu d’une « catastrophe mondiale ».

L’appel à l’intervention de la classe ouvrière

Face à ces tensions croissantes, le site World Socialist Web Site lance un appel à la classe ouvrière internationale, afin qu’elle agisse pour arrêter cette escalade vers la guerre nucléaire. Si rien n’est fait pour stopper les gouvernements capitalistes, ce conflit risque fortement de dégénérer et de mener à une catastrophe de proportions mondiale.

Source : World Socialist Web Site – https://www.wsws.org/fr/articles/2024/05/08/ukrn-m08.html