
Une menace maîtrisée ?
MalgrĂ© les tensions et les rĂ©cents incidents Ă la centrale nuclĂ©aire de Zaporijjia, sous contrĂ´le russe depuis l’invasion de l’Ukraine, le risque d’une catastrophe nuclĂ©aire est pour le moment Ă©cartĂ© par les experts. Robert E. Kelley, ancien inspecteur en chef de l’AIEA, assure qu’il n’y a « aucune possibilité » que les rĂ©acteurs explosent suite aux attaques par drones kamikazes observĂ©es. Cependant, les coupures de courant prolongĂ©es restent une prĂ©occupation majeure : sans Ă©lectricitĂ©, les rĂ©acteurs pourraient surchauffer et potentiellement causer un dĂ©sastre similaire Ă celui de Tchernobyl.
Des mesures de sécurité en place
L’Europe, consciente des risques nuclĂ©aires accrus en temps de conflit, a renforcĂ© ses protocoles de sĂ©curitĂ©. Le rĂ©seau europĂ©en HERCA, en collaboration avec l’AIEA, coordonne le partage de procĂ©dures de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire entre les nations pour prĂ©venir tout accident. En cas de catastrophe, le plan de sĂ©curitĂ© initial repose sur une Ă©vacuation prĂ©ventive et la distribution de pilules d’iode pour protĂ©ger la population contre la radiation, un scĂ©nario dĂ©jĂ bien rodĂ© en Suède selon les spĂ©cialistes.
PrĂ©parer l’inĂ©vitable
Face Ă la menace d’un accident nuclĂ©aire, la prĂ©paration est primordiale. Les autoritĂ©s mettent en Ĺ“uvre des systèmes d’alerte comme le HERCA pour informer et coordonner une rĂ©ponse efficace en cas d’urgence. Les citoyens sont encouragĂ©s Ă se tenir informĂ©s des mesures Ă prendre, Ă rester vigilants et Ă prĂ©parer des kits d’urgence, car dans le contexte actuel, une alerte peut survenir Ă tout moment.
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